12 bonnes résolutions pour passer une année 2020 plus verte

12 bonnes résolutions pour passer une année 2020 plus verte

Arrêter de fumer, se mettre au sport, manger plus sainement… Telles sont les bonnes résolutions prises chaque année. Et si pour 2020 on décidait d’agir en faveur de l’environnement ? Pozette vous propose 12 objectifs.

Réduire voire supprimer le plastique

Emballages alimentaires, film plastique, capsules de café à usage unique, bouteilles de liquide vaisselle, flacons de shampooing… Nos poubelles débordent de déchets en plastique. Lorsqu’ils ne sont pas recyclés (ce qui est bien souvent le cas), ils sont stockés dans des énormes décharges, incinérés, ou pire, ils finissent dans la nature, polluant les sols, les rivières et les océans. Ces détritus seraient directement responsables de la mort d’environ 100 000 mammifères marins par an !  

En 2020, on dit stop au plastique et on passe au réutilisable. On remplace les bouteilles d’eau par une gourde, on opte pour des sacs à vrac pour supprimer les emballages, on s’équipe de contenants en verre, etc. Dans la salle de bains, idem. Les alternatives durables ne manquent pas : carrés démaquillants lavables, pain de savon, shampooing solide, cotons-tiges réutilisables. Éliminer le plastique de son quotidien, ce n’est pas compliqué. Il suffit de bien s’équiper et surtout, d’y aller en douceur.

À lire : 

Des objets réutilisables et made in France pour un quotidien zéro déchet

Zéro déchet : les 10 essentiels à avoir dans sa cuisine

Nos gourdes préférées pour dire adieu aux bouteilles en plastique

Bouteilles en plastique, vaisselle jetable, pailles : par quoi les remplacer ?

Éviter le gaspillage alimentaire

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), « le gaspillage alimentaire représente 39 kg par an et par habitant, dont 7 kg d’aliments encore emballés ». Un vrai gâchis ! En 2020, on dit stop au gaspillage alimentaire. Pour cela, il suffit d’adopter les bons gestes.

Avant de partir en courses, on fait un inventaire de son frigo, de son congélateur et de ses placards, et on note ce qui nous manque sur une feuille de papier ou sur son smartphone. Objectif : n’acheter que les produits dont on a vraiment besoin. Au supermarché, attention aux offres promotionnelles. « Quand vous trouvez des produits en promotion, demandez-vous si la quantité proposée est en rapport avec votre consommation, souligne l’Ademe. Allez-vous vraiment pouvoir manger tout cela avant la date de péremption ? Avez-vous la place pour le stocker ? » Il faut aussi être particulièrement vigilant aux dates de péremption. En courses, l’idéal sera aussi d’acheter dans le bon ordre afin de ne pas rompre la chaîne du froid. Achetez les produits frais et surgelés au dernier moment et placez-les dans un sac isotherme, un pour le frais et un autre pour le surgelé. Les produits non alimentaires et les produits alimentaires qui ne sont pas au rayon frais s’achètent en premier. De retour à maison, placez les articles au bon endroit dans le frigo. Dans la zone froide (entre 0°C et 4°C) : la viande, les volailles, les poissons, la charcuterie, les fromages frais et les yaourts. Dans la zone fraîche (entre 4°C et 6°C) : les aliments cuits, les produits faits maison ou encore les pâtisseries. Dans la porte du réfrigérateur : les jus de fruits entamés, les œufs, le lait et le beurre. Chaque frigo étant différent, reportez-vous à la notice pour connaître la température des différentes zones de votre réfrigérateur.

Pour éviter le gaspillage alimentaire, n’hésitez pas à congeler, à faire des bocaux (si vous avez trop de fruits et légumes) et à cuisiner les restes. Les recettes ne manquent pas. On en trouve facilement sur Internet.

À noter que vous pouvez aussi réutiliser certains déchets. Avec les épluchures de pommes, vous pouvez faire des chips sucrées, une gelée ou les utiliser pour adoucir une choucroute trop acide. Avec la peau des clémentines ? Des écorces confites ! Vous pouvez également les sécher pour faire des sachets désodorisants pour votre linge.

À lire :

Astuces anti-gaspi : ce que vous pouvez faire avec les épluchures de pommes

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Favoriser les produits de saison et locaux

« 25% des émissions de gaz à effet de serre d’un Français sont liées à l’alimentation », précise l’Ademe. Et pour cause, nous avons souvent dans nos assiettes des produits importés et hors saison. Pour réduire son impact, l’idéal est donc de privilégier les produits de saison et locaux qui n’ont pas été cultivés sous serre et transportés par avion. Et si ces derniers sont issus de l’agriculture biologique, c’est encore mieux ! Paniers, Amaps, drives… De nombreuses structures permettent de s’approvisionner en produits de saison et locaux.

Manger moins (et mieux) de viande

Réduire sa consommation de viande est aussi nécessaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. On ne vous demande pas d’abandonner le steak du jour au lendemain, mais d’en manger moins et mieux. Les carnivores peuvent par ailleurs se tourner vers le crowdbutchering, une pratique basée sur l’achat collectif qui a pour objectif d’éviter l’abattage abusif et le gaspillage.

À lire : Qu’est-ce que le crowdbutchering ?

Composter ses déchets 

Dans nos poubelles, nous avons trop de biodéchets. Selon le ministère de la Transition écologique et solidaire, ces détritus représentent 40 % des ordures ménagères résiduelles. Ils sont incinérés ou enfouis, alors qu’ils pourraient être transformés en compost. En 2020, on passe à l’action et on composte ses détritus organiques en les déposant dans un composteur de quartier ou en installant un chez soi. Si vous habitez en appartement, vous pouvez vous équiper d’un lombricomposteur ou d’un bokashi. Le premier fonctionne avec des vers de terre. Ils viendront manger les déchets, et aidés par des micro-organismes (bactéries, champignons), ils produiront du compost et du lombrithé (jus). Deux fertilisants qui pourront ensuite être utilisés pour les plantes vertes ! Quant au Bokashi, il permet aussi de valoriser les déchets de cuisine et d’obtenir un engrais puissant pour les végétaux. La grosse différence ? Pas de vers de terre ! Le bokashi, qui signifie « matière organique fermentée », se base sur le principe de la fermentation. Pour que le processus se réalise, on ajoute un activateur de bokashi composé de son de céréales, enrichi en micro-organismes efficaces (EM).

Pour en savoir plus sur ces deux méthodes :

Le lombricompostage en appart : comment ça marche ?

Le bokashi, une autre méthode pour composter ses déchets en appart

Passer au nettoyage écologique

Exit les produits ménagers nocifs pour la santé et l’environnement ! Cette année, on passe au nettoyage écologique. Pour cela, on privilégie les produits labellisés (Écolabel, Nature et Progrès, Ecocert), les produits naturels comme ceux proposés par la jeune pousse Danika, ou les bons basiques comme le vinaigre blanc, le savon noir et le bicarbonate de soude. On peut même réutiliser les restes de certains fruits et légumes pour avoir un intérieur sain et propre. Avec les épluchures de pommes de terre on peut par exemple détartrer ses casseroles.

À lire :

Ménage écologique : utilisez les restes de vos fruits et légumes

Danika : la nouvelle marque de produits ménagers écologiques  

Ne rien acheter de neuf (sauf produits de soin et alimentation)

Télévision, réfrigérateur, lampes, téléphone, vêtements… Tous ces objets du quotidien représentent une part élevée des émissions de gaz à effet de serre « qui peut s’avérer aussi importante que les transports ou l’alimentation », selon une étude de l’Ademe publiée en 2018. Car avant d’arriver chez nous, leur fabrication, leur transport et leur distribution génèrent énormément de CO2 et mobilisent des quantités énormes de matières premières. En 2020, on évite d’acheter des produits neufs et on privilégie l’occasion, la location, le prêt, le troc et on répare si possible. C’est d’ailleurs ce que propose l’ONG Zero Waste France avec son défi « Rien de neuf » lancé en 2018. Chiche ?

S’habiller responsable

Difficile de résister à la tentation d’acheter des nouveaux vêtements. Si vous souhaitez ajouter une pièce neuve à votre dressing, privilégiez alors des marques éthiques et responsables qui ne prônent pas la « fast fashion »

À lire :

Tranzat, une marque engagée pour un look responsable

Mode responsable : 6 marques qui misent sur l’upcycling

WiWi Shoes : des baskets éthiques, écologiques et solidaires

7 plateformes pour dénicher des vêtements éthiques

Privilégier le « Made in France »

En 2020, on privilégie aussi le « Made in France » si on souhaite acheter des produits neufs. On ne le répètera jamais assez : acheter français c’est non seulement choisir des produits reconnus pour leur qualité mais c’est aussi une façon de consommer responsable en soutenant l’économie nationale, les emplois, le savoir-faire et le circuit-court (moins de transport donc moins de pollution).

À lire :

Made in France : comment être certain d’acheter des produits français ?

La Carte Française : la première carte-cadeau dédiée au made in France

Choisir un fournisseur d’électricité verte et/ou passer à l’autoconsommation

Envie d’en faire un peu plus pour l’environnement ? Choisissez un fournisseur d’électricité verte (électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelable). Mais attention, souscrire à un contrat d’électricité verte ne signifie pas être alimenté par une énergie renouvelable. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a qu’un seul réseau électrique en France. L’électricité d’origine non renouvelable (comme celle produite par le nucléaire) est mélangée à l’électricité issue des panneaux solaires ou des éoliennes. En revanche, choisir un fournisseur d’électricité verte, c’est faire le choix de financer la production d’énergies renouvelables ! Le fournisseur joue un rôle d’intermédiaire entre le consommateur et le producteur : il garantit que l’argent (le nôtre) est utilisé pour financer les producteurs d’électricité renouvelable. La plupart des fournisseurs verts disposent d’un outil, les « Garanties d’Origine », des sortes de certificats de traçabilité de l’origine de l’électricité. Ces Garanties sont achetées par ces fournisseurs pour s’assurer que pour chaque MWh consommé par leurs clients, un MWh de l’électricité verte a bien été injecté sur le réseau.

Autre possibilité : passer à l’autoconsommation en installant des panneaux solaires sur le toit de sa maison ou dans son jardin. Les avantages sont nombreux : on maîtrise l’origine d’une partie de sa consommation d’électricité (on est certain de consommer de l’électricité verte), on réduit sa facture énergétique, et on participe à l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique (si on pratique l’autoconsommation partielle et que l’on réinjecte dans le réseau son surplus). L’autoconsommation est (presque) à la portée de tous. Le fournisseur ekWateur a récemment lancé un kit solaire clé en main à monter chez soi. Il s’agit d’un petit panneau solaire que l’on branche directement à une prise. Ce kit, d’une valeur de 650 euros, peut alimenter les appareils en veille ou encore le frigo.

Pour en savoir plus : Énergie : 5 questions sur l’autoconsommation

Choisir un moteur de recherche engagé

Et si en 2020 on délaissait Google, Yahoo et compagnie ? Aujourd’hui, il est possible d’utiliser d’autres moteurs de recherche bien plus éthiques. Parmi eux, on retrouve Ecosia qui reverse 80 % de ses revenus liés à la publicité, Lilo qui finance des projets sociaux et environnementaux et Ecogine qui reverse la totalité de ses bénéfices à des associations environnementales.

Nettoyer régulièrement sa boîte mail

Les boîtes mails sont bourrées de spams et de newsletters non lues. Et d’après l’Ademe, plus un courriel est conservé longtemps sur un serveur informatique, plus son impact sera important. Cette année, on fait donc attention et on supprime tous les mails accumulés. Pour faire son ménage et éviter tous les mails non voulus, on peut par exemple utiliser Cleanfox. Cette application gratuite détecte et liste les newsletters afin de permettre aux utilisateurs de les supprimer et de se désabonner.

Bonus : ne plus prendre l’avion pour les trajets courts

L’avion est le mode de transport le plus polluant. Pour les trajets courts, on oublie les coucous et on privilégie le train.

Marine Vautrin

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