Numéro 6 : quand la mode fait rimer éthique et authentique

Numéro 6 : quand la mode fait rimer éthique et authentique

Numéro 6 est une marque de prêt-à-porter écoresponsable lancée en 2020 par Blanche Stagnara. Son objectif ? Réconcilier mode et écologie en mettant un point d’honneur au choix des matières, tout en proposant des pièces iconiques et intemporelles.

L’humain et la nature au cœur d’un projet écoresponsable

La mode, pour Blanche, c’est déjà une histoire de famille : ce sont sa mère et sa grand-mère qui lui ont appris à coudre. Une famille qui lui a aussi inspiré le nom-même de sa marque, Blanche occupant la 6ème place d’une grande fratrie !

Après une école de stylisme-modélisme et une spécialisation en shooting de mode – branche dans laquelle elle se professionnalise pendant 5 ans – Blanche se rend compte qu’elle s’est éloignée de ce qui l’animait au départ : son amour pour la création.

Cette prise de conscience, doublée d’une envie de renouer avec la nature, signe son entrée dans l’industrie de la mode, mais avec une approche responsable.

Partant du constat que la mode est la 2ème industrie la plus polluante au monde, Blanche se fixe comme contrainte absolue de concevoir sa marque dans le respect de l’environnement car, pour elle, la dimension responsable doit préexister à l’envie de créer une marque :

Le monde de la mode et celui de l’écologie sont a priori opposés. Trouver comment les réconcilier, c’est tout le challenge d’aujourd’hui ” – Blanche Stagnara, fondatrice de Numéro 6

En s’intéressant au sourcing responsable, elle fait la découverte de matières très innovantes comme l’ortie, le chanvre, le maïs ou encore la peau d’ananas. Voyant que son objectif est réalisable à ces conditions, elle décide de faire de ces matières premières le moteur de sa marque.

Numero 6 était né.

Numéro 6 : des matières éco-sourcées, naturelles ou recyclées

La matière est donc la contrainte qui a stimulé l’imaginaire de Blanche pour dessiner les vêtements et accessoires de ses collections.

Une priorité exigeante et pleine de challenges puisque la fondatrice refusait catégoriquement d’utiliser du coton, qui, même s’il est issu de l’agriculture biologique, consomme des quantités d’eau astronomiques, et souhaitait également une production 100% vegan, ce qui excluait dès lors la laine, la soie et la peau.

La jeune créatrice a donc porté son choix sur des matières éco-sourcées, naturelles ou recyclées, qui ne détruisent pas l’écosystème, et produites par des fournisseurs européens porteurs d’une éthique du travail et de valeurs communes.

Quelles sont donc ces matières, me direz-vous ?!

Il y a le tencel, une fibre biodégradable produite avec de la cellulose, à partir d’écorce d’eucalyptus. Avec des propriétés comme la résistance, la respirabilité ou encore la douceur – on le surnomme “la soie végétale” – c’est une des matières capables de révolutionner l’industrie textile. On la retrouve dans les modèles de robe, de jupe ou de ceinture de la collection Numéro 6.

Il y a aussi la ramie, cousine de l’ortie, qui est une des plus anciennes plantes utilisées dans la fabrication textile. Renouvelable, cette fibre est 8 fois plus résistante que le coton ! Blanche s’en sert dans ses collections pour réaliser des chemises ou des chouchous.

Elle a également recours au bambou pour ses t-shirts, une matière qui concilie légèreté et solidité, tout en restant très douce au toucher, et dont la culture permet de produire jusqu’à 35% d’oxygène de plus que les arbres traditionnels.

De la fausse fourrure de maïs

Énorme coup de cœur pour ses pièces en chanvre, qu’il s’agisse des bob, banane ou jean ! En plus d’un impact environnemental nul, le chanvre comporte des propriétés isolantes et thermorégulatrices particulièrement pratiques, pour des pièces qui s’adaptent à la saison.

Outre ces matières, Blanche mobilise également les vertus du lin, du polyester recyclé, du cuir d’ananas et de la fausse fourrure de maïs.

Mais sa conscience professionnelle ne s’arrête pas au choix de textiles responsables et va jusqu’au soin qu’elle apporte dans la sélection des matières pour les fournitures : les zips, boucles de ceintures et boutons sont ainsi conçus à partir de plastique recyclé, de laiton, de caséine de lait ou d’acétate de cellulose.

Une philosophie de l’épure

La contrainte des matières écoresponsables conditionne donc les collections, des collections à l’image des convictions de la créatrice : il s’agit de moins produire pour réduire la surconsommation, conscientiser les acheteurs en leur proposant de petites collections diamétralement opposées à celles de fast fashion qui se renouvellent chaque semaine. En somme : réguler l’offre pour consommer moins mais mieux.

Si la marque Numéro 6 porte bien son nom : “6”, c’est aussi pour les 6 ensembles – 3 au vestiaire féminin et 3 au vestiaire masculin – produits tous les 6 mois, ainsi que les 6 accessoires conçus chaque année.

“ Juste ce qui est suffisant pour votre vestiaire : pas plus, pas moins ”, explique Blanche.

On est ici dans une philosophie de l’épure, du “ less is more ”, qui coïncide avec l’air du temps car, pour la créatrice, il y a un désir palpable de porter des vêtements quasi uniques, qu’on ne croisera pas à tous les coins de rue, de renouer avec une certaine authenticité de la signature vestimentaire.

Épure, simplicité, authenticité… Autant de valeurs que l’on retrouve dans le stylisme – sobre mais élégant – et l’identité visuelle de la marque, divinement incarnée par Marion Seclin et si délicatement captée en vidéo par Guillaume Joly.

Une première collection à découvrir de toute urgence, et une marque à suivre de très près !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur numero6.fr, sur Instagram @numerO.6

Crédit photo : Numéro 6
Crédit photo : Numéro 6
Crédit photo : Numéro 6
Blanche Stagnara, la fondatrice de Numéro 6. Crédit photo : Numéro 6.

Lire aussi : Lo Neel, une marque écoresponsable et 100% vegan

Léa François

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3 716 commmentaires
  1. Good article. It is rather unfortunate that over the last 10 years, the travel industry has already been able to to tackle terrorism, SARS, tsunamis, bird flu, swine flu, along with the first ever real global economic downturn. Through it all the industry has really proven to be strong, resilient in addition to dynamic, finding new ways to deal with difficulty. There are usually fresh issues and chance to which the marketplace must again adapt and answer.

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