I Clean My Sea, l’appli qui permet de signaler les déchets flottants
Pour lutter contre la pollution plastique, la start-up I Clean My Sea a imaginé une application qui permettra à chacun de signaler la présence de déchets plastiques en mer. Il suffira de prendre une photo géolocalisée et celle-ci sera transmise aux marins chargés de les collecter.
Les chiffres sont effarants. Chaque année, plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les océans, tuant 1 million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins. À ce rythme, on estime qu’en 2050 les océans contiendront plus de plastique de poissons ! Les eaux de notre belle planète sont devenues de véritables décharges. Aymeric Jouon, océanographe et responsable pendant quatre ans d’un navire de dépollution sur la ville de Biarritz, a d’ailleurs pu le constater. Au cours de ces dernières années, il a pu voir de ses propres yeux les ravages causés par les déchets plastiques.
Plutôt que de rester les bras croisés, Aymeric Jouon a alors décidé d’agir en créant la start-up I Clean My Sea (Je nettoie mon océan) pour collecter ces détritus. Et convaincu que l’union fait la force, il a imaginé une application mobile qui permettra à tous les usagers de la mer et ceux du littoral de lutter contre cette pollution. Comment ? En signalant la présence d’un ou plusieurs déchets flottants.
Prendre une photo des déchets flottants
Le principe de l’appli I Clean My Sea est simple : il suffira de se géolocaliser et de prendre une photo du ou des plastiques repérés. La photo et la position des détritus seront ensuite transmises aux marins à bord des navires de collecte qui viendront les intercepter. Et pour que ces derniers puissent les collecter au bon endroit et au bon moment, l’appli leur transmettra une prévision de leur trajectoire. « Les marins mettent beaucoup de temps à trouver les déchets, grâce à ces données, leur travail sera facilité », nous explique Aymeric Jouon, également spécialiste des courants côtiers.
Et que deviendront les déchets collectés ? Une grande partie sera valorisée dans des entreprises spécialisées. Les déchets plastiques pourront par exemple être utilisés pour faire des pots de fleurs, des textiles ou encore des filaments utilisables en impression 3D. Chaque produit fabriqué à partir de ces détritus seront estampillés du nom de la start-up et de l’appli « I Clean My Sea ».
Prendre en photo des déchets semble étrange. Pourquoi ne pas les repêcher directement, peut-on se demander. « Oui on peut le faire », répond Aymeric Jouon. « Mais je ne suis pas sûr que lorsque l’on se balade en mer, le week-end, on ait tous envie de passer son temps à les collecter. En revanche, sortir son téléphone et prendre une photo pour faire en sorte que des professionnels se chargent de la collecte, c’est à la portée de tous. »
Une campagne de crowdfunding
L’application mobile n’est pas encore opérationnelle. Elle devrait l’être début 2020. Pour financer son développement, la jeune pousse basée à Bidart, en plein cœur du Pays Basque, a lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule. À ce jour, un peu plus de 7 900 euros ont été collectés sur les 15 000 euros espérés.
Le montant nécessaire pour développer l’application smartphone est de 65 000 euros. « Une subvention dédiée à l’innovation sera sollicitée pour obtenir » le reste. « L’atteinte de notre objectif de crowdfunding est indispensable pour obtenir la subvention : pour chaque euro que vous nous donnerez, I Clean My Sea sera en capacité d’en obtenir jusqu’à 4 de plus ! », explique la start-up sur sa page. Le succès de cette campagne est donc important pour cette entreprise de l’économie sociale et solidaire. Plus elle sera soutenue, plus elle pourra aussi solliciter les collectivités. « On espère capter leur attention et obtenir leur soutien pour déployer des navires sur leur territoire », précise Aymeric Jouon. La campagne de crowdfunding se terminera le 29 septembre 2019.
En attendant, il est possible de se rendre sur le site d’I Clean My Sea où une version de démonstration web de l’application est disponible.
Plus d’infos sur icleanmysea.com
Pour soutenir I Clean My Sea, c’est ici.
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Chew Avenue in Philadelphia is named in his honor.
American patriot paper maker Frederick Bicking owned a fishery on the river prior to the American Revolution, and Thomas Paine tried in vain to interest the residents in funding an iron bridge over this river, before abandoning « pontifical works » on account of the French Revolution.