Forest Gum, le chewing-gum naturel
Un chewing-gum naturel bon pour la planète, c’est ce que propose Thomas Krämer avec Forest Gum.
Les chewing-gums sont bien pratiques : ils donnent une haleine fraîche, permettent de « nettoyer » les dents après un repas ou de satisfaire une petite envie sucrée vers 11h. Mais de quoi sont composées ces petites pastilles ? La réponse va vous dégouter : elles sont composées en grande partie de gomme, un caoutchouc synthétique similaire au plastique. Pour faire court, on mastique un peu du pneu. Sympa ! Thomas Krämer, un Allemand, a donc eu l’idée de créer un chewing-gum naturel et sans substance cracras dedans, Forest Gum.
Le chewing-gum d’avant
Ses chewing-gums sont à base de latex blanc naturel appelé « chiclé », issu de la sève de sapotillier, un arbre originaire d’Amérique centrale. Thomas Krämer n’invente rien : le chiclé était l’ingrédient principal des chewing-gums jusque dans les années 1960, avant que le caoutchouc synthétique ne fasse son apparition. Et pour la petite anecdote, les Aztèques et les Mayas utilisaient déjà le chiclé comme gomme à mâcher. L’entrepreneur ne fait que revenir aux origines du chewing-gum ! Selon Up Le Mag, qui rapporte cette initiative, Thomas Krämer se fournit auprès de coopératives locales et le chiclé est issu de forêts préservées durablement. Ses gommes affichent une compo saine : pas d’additifs chimiques ni d’édulcorants artificiels. Elles sont aussi sans sucre.
Disponibles en prévente sur la plateforme de financement participatif Startnext (en allemand), les chewing-gums Forest Gum devraient être commercialisés en Allemagne en 2020. Ces gommes à mâcher ne sont toutefois pas une première. La marque Chizca en propose depuis quelques années déjà. En France, on les retrouve dans certains magasins bio et sur des boutiques en ligne comme Bébé Au Naturel.
Les chewing-gums classiques, une source de pollution
Naturels et biodégradables, les chewing-gums de Thomas Krämer sont une bonne alternative aux gommes classiques. Rappelons que ces dernières sont un fléau écologique. Bien souvent, elles finissent dans la nature ou collées sur les trottoirs. Pour les nettoyer, les agents des villes utilisent de l’eau sous pression, ce qui les entraîne dans les égouts puis dans les rivières, et à terme dans les océans. Cette opération fait d’ailleurs dépenser des fortunes aux collectivités. À Londres, la municipalité débourserait 6 millions d’euros par an pour enlever ces petits collants !
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