Comment contribuer à la sauvegarde de la forêt amazonienne

Participer, à son échelle, à la protection de la forêt amazonienne, c’est possible ! Il suffit d’adopter ces quelques gestes.

La forêt amazonienne brûle depuis plusieurs semaines à un niveau record. L’Institut national de recherche spatiale a enregistré au Brésil une augmentation des incendies de 83% entre janvier et août 2019 ! Et malheureusement la situation semble empirer. Sur les réseaux sociaux, des hashtags comme #PrayforAmazonia, #PrayforTheAmazon et #ActforAmazon sont largement relayés, et les images diffusées provoquent une vive émotion à travers le monde. Sur la scène internationale, la mobilisation s’active, mais nous, simples citoyens, pouvons-nous faire quelque chose ? Partager des photos avec ces hashtags ne suffit pas. En revanche, nous pouvons tous agir à notre échelle pour tenter de sauvegarder, à long terme, ce joyau vert.

Soutenir les ONG

De nombreuses ONG travaillent sur le terrain à la préservation de la forêt amazonienne. On peut faire des dons et aider financièrement ces associations. Parmi elles : Rainforest Trust, Rainforest Alliance, Amazon Conservation Association et Amazon Watch. On peut également se tourner vers Greenpeace et le WFF qui, en Belgique, a mis en place un fond d’urgence. Ces dons permettront à l’ONG de poursuivre son travail sur place, de « rassembler les autorités locales, les peuples indigènes, les ONG et le secteur privé afin de lutter contre cette catastrophe », et de « développer des technologies de lutte contre la déforestation ». L’association All4trees, qui vient de lancer une campagne de mobilisation baptisée #act4amazonia, propose sur son site une liste d’initiatives à soutenir.

Réduire sa consommation de viande

La déforestation de plus en plus intensive est l’une des principales causes de ces incendies. « Plus de 80 % de la déforestation survenue au Brésil entre 2010 et 2015 est due à la destruction d’écosystèmes millénaires pour en faire des pâturages et des champs de soja destinés à l’élevage de bœufs, qui seront en grande partie exportés vers l’Europe et les États-Unis », explique All4trees. « Ces pâturages et ces champs assèchent la forêt anciennement humide, et la rendent ainsi plus vulnérable aux départs de flammes. ». Le soja cultivé et utilisé pour la viande bovine est également exporté vers l’Europe pour les élevages industriels de volailles et de porcs. Pour protéger l’Amazonie de la déforestation, il faudrait ainsi réduire, voire supprimer sa consommation de viande bovine d’origine brésilienne, mais aussi sa consommation de poulets et de porcs européens nourris avec du soja brésilien. Autre solution : privilégier les éleveurs locaux qui n’utilisent pas de soja pour nourrir leurs bêtes.

Acheter des produits certifiés

On fait aussi attention au niveau de ses achats. L’idéal sera de choisir des produits ayant obtenu la certification « Rainforest Alliance Certified » (la petite grenouille verte). Celle-ci garantit qu’ils ont été produits dans le respect de l’environnement. Pour le bois, on peut faire confiance aux labels FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (Program of the Endorsement of Forest Certification). Idem pour le papier ! Et si le bois est issu de forêts françaises gérées durablement, c’est encore mieux.

Planter des arbres sans bouger de chez soi

L’entreprise Reforest’Action propose à chacun de planter des arbres, mais aussi d’en faire cadeau. Pour seulement 3 euros, il est possible de participer  à la restauration de la forêt amazonienne. On peut aussi installer le moteur de recherche Ecosia qui reverse une grande partie de ses revenus publicitaires à des programmes de reforestation dans le monde. L’entreprise a d’ailleurs annoncé récemment qu’elle s’engageait à planter 1 million d’arbres supplémentaires au Brésil.