Loire-Atlantique : bientôt un village de tiny houses

Un « village » de tiny houses verra bientôt le jour à Rezé, en Loire-Atlantique. La ville compte accueillir d’ici 2020, et pour une durée de 10 ans, plusieurs mini-maisons sur un terrain de 6 700 mètres carrés.

Très populaires outre-Atlantique, les tiny houses arrivent peu à peu chez nous. Ces petites maisons en bois montées sur roues, et d’une surface comprise entre 10 et 45 mètres carrés, ont de quoi séduire : elles comportent toutes les commodités d’une vraie maison, peuvent être déplacées et coûtent moins cher qu’un habitat traditionnel. Les tiny houses restent un marché de niche en France, mais une commune de Loire-Atlantique a décidé de prendre les devants en créant, à titre expérimental, un « village » dédié. La ville de Rezé, qui compte plus de 40 000 habitants, va en effet mettre à disposition un terrain de 6 700 mètres pouvant accueillir jusqu’à 6 mini-maisons.

« De nouveaux modes de vie alternatifs émergent. De plus en plus de personnes sont séduites par des formes habitats plus simples, plus mobiles, plus proches de la nature qui sont aussi plus accessibles financièrement. Afin de répondre à ces nouvelles attentes, la Ville a décidé de réaliser, à titre expérimental, un village de mini-maisons, sur un terrain en attente d’un projet urbain », explique Véronique Charbonnier, adjointe au maire en charge du logement et de l’habitat, sur le site de la ville.

Tiny house : les candidatures ouvertes jusqu’au 30 septembre

Le terrain n’attend plus que ses habitants. Les personnes qui souhaitent s’y installer peuvent candidater jusqu’au 30 septembre 2019. Mais attention, seules les tiny houses réalisées par un professionnel seront acceptées. Les mini-maisons autoconstruites, les caravanes et les mobil-homes sont exclus. Rezé précise que les futurs occupants devront payer tous les mois un loyer et « prendre en charge une partie des travaux d’aménagement réalisés par la Ville pour desservir le terrain en eau et électricité. Ils seront également soumis aux taxes d’urbanisme, comme une maison classique ».

Si l’expérience est jugée positive, elle « pourrait être renouvelée sur un autre terrain appartenant à la Ville dans le sud de la commune ».

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